Culture

Exposition Théo Jouclin à la salle des fêtes d’Yzengremer

Un mariage ? Une communion ? Un thé dansant ? Rien de tout cela. Et pourtant, la salle des fêtes d’Yzengremer n’a plus connu telle affluence depuis le concert de l’accordéoniste Michel Plumeaux dimanche dernier.

Qu’y a t’il donc de si important à voir pour qu’une file d’attente se soit mise en place au  portes de la salle des fêtes ? Il s’agit tout simplement de l’exposition du natif de la Vallée de la Bresle, Théo Jouclin. Fraîchement rentré de New York, où il a exposé pendant 3 mois au prestigieux MoMa, Théo Jouclin revient aux sources, là où tout a commencé il y a 2 ans. Son papa raconte :

« Un ami galeriste était venu déjeuner chez moi et avec lui, un appareil photo qu’il ne quittait jamais. J’avais bien vu que l’objet intriguait mon fils de 2 ans mais je ne me doutais pas que pendant que je faisais visiter le jardin à mon hôte, il avait pu « s’amuser » avec l’appareil. »

Ce ne fut pas vraiment le sentiment du galeriste qui revint une semaine plus tard après la découverte des clichés. Il s’était souvenu que la visite avait été interrompue par le change de couche de Théo et les traces de matière fécale sur son appareil photo ne lui laissèrent aucun doute sur l’auteur des images.

« Ton fils est un artiste ! » Me lança-t-il « Regarde cette profondeur, ces cadrages, ces couleurs, cette émotion ! « 

L’enfance de l’art

D’abord exposées dans la galerie de l’ami de son papa, les photographies de Théo ne mirent pas longtemps à faire parler d’elles dans les cercles d’artistes chébran et les parents de Théo reçurent en moins de 15 jours, plusieurs dizaines de propositions de grands musées mondiaux, prêts à se porter acquéreur du travail de l’artiste.

« C’est avec la vente de sa première photo que nous avons pu lui acheter du matériel professionnel à la hauteur de son talent. »

Un achat de plus de 37 000 euros avec toute une gamme d’objectifs qui selon le vendeur permettrait au jeune artiste d’exprimer au mieux toutes les palettes de sa créativité.

« Très honnêtement, il n’y a que lui qui sait quels sont les paramètres et le matériel pour qu’une image soit réussie. Nous, nous ne sommes que ses assistants, toujours derrière lui, couche et lingette à la main, prêts à nettoyer le matériel et l’artiste quand il le faut. »

Pari réussi puisqu’après New York et Yzengremer, c’est le British Museum de Londres qui aura la chance d’accueillir celui qui aura su redonner un coup de jeune au 8ème art.

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